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L'album dans les nuages
M. comment 5 Comments

cumulus1Qu’on y croit ou non, la question se pose. L’album va-t-il survivre aux prochaines années? Non. Modifions la question. Va-t-on avoir besoin d’un album pour connaître du succès et faire de l’argent avec sa musique?

Je vous le dis tout de suite et je l’assume, je sais pas.

Un Buddah anglophone m’a dit un jour: « Whatever you think the future will be, it will always be something different. »

Ok.

Beaucoup de « spécialistes » tentent d’expliquer que le concept d’album a été imposé aux artistes. Certains diront par la technologie (le CD à une capacité maximale de 70 minutes alors le musicien avait comme devoir de garnir ces 70 minutes.) D’autres le verront comme une astuce purement marketing des maisons de disques permettant de vendre un produit à un prix plus élevé.

Pour les maisons de disques, c’était une partie de plaisir. 12 chansons. Celle avec le plus de potentiel devenait la carte de visite. 3 mois avant la sortie de l’album, le premier extrait faisait son apparition sur les ondes FM. Ensuite, on débloquait un budget faramineux pour produire un vidéoclip et l’envoyer aux médias TV. On terminait avec un envoi massif des albums aux médias papier qui, avec le succès de la pièce du moment étaient fortement influencés à critiquer l’album de façon favorable. Le mardi suivant, moi jeune consommateur en besoin, je me rendais au magasin le plus prêt et je me procurais pour environ 17$ cet album le jour même se sa sortie. Dans la majorité des cas, quelques pièces de l’album se retrouvaient sur une cassette TDK 90 minutes qui me servait de compilation « Best Of » du moment. Le CD lui, trouvait confortablement sa place entre deux collègues sur une étagère et pouvait revoir le soleil que quelques années plus tard.

C’est ce que s’appelle dans le jargon anglophone la technique du « Push« . Le produit m’était poussé. J’ouvrais la bouche quand ma mère approchait la cuillère de purée.

Aujourd’hui c’est différent. Le système, et ce en majeure partie dû à l’internet, permet aux fans d’aller chercher ce qu’ils veulent, quand ils veulent et ce,  aux 4 coins de la planète. La technique du « Pull » qu’ils disent nos amis.

Pas fou.

Et maintenant on fait quoi quand on veut « Pull » encore et encore?
Tadam!

Bienvenue dans le nuage informatique!
Aussi connu sous le terme anglophone du Cloud Computing. Vous pouvez vous gâter avec la page wikipédia francophone sur le Cloud Computing. En bref, avec le prix des serveurs et de la mémoire qui diminue plus rapidement que le poids de votre belle-mère lors d’un régime de début d’année, il est possible pour les internautes d’accéder à tout ce qui se trouve sur ces multiples serveurs sans pour autant en posséder leurs contenus. Un peu comme Last.fm et son concept de radio. Il serait donc possible de partager tout le monde ensemble la plus grosse bibliothèque musicale de l’univers.

Très bientôt ce nuage ne sera plus exclusif aux ordinateurs. Avec les nouveaux réseaux 4g, les cellulaires et les ANP seront en mesure de se connecter rapidement à ses serveurs et à votre demande, vous lanceront aux oreilles LA toune que vous voulez entendre à ce moment précis. Soyez bien sûr d’avoir un bon plan data avec votre fournisseur de service cellulaire avant de vous lancer dans le nuage.

Je vais le couper court car les longs textes vous n’aimez pas ça les lires sur un écran.

Peut-on être d’accord ou en désaccord avec le concept? Je ne sais pas.

Disons que le concept de posséder des trucs ça m’accroche encore. Si un jour je troc mon divertissement physique pour du virtuel, la bonne nouvelle sera que je pourrai déménager dans un appartement plus petit.

Article intéressant sur le site de Music Think Tank: The End of te Music Album as The Organizing Principle.

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  1. Yé un site uniquement en Flash..
    Assez simple comme concept. Je sais pas de quelle manière ça va évoluer tout ça. Ils vont m’avoir le jour où je pourrai trouver plus que du top40.

  2. Faut voir plus loin que ce qui est déjà en place Marc-André.

    C’est une base de donnée qui va continuer de progresser, mais imagine avoir accès à absolument tout dans une bibliothèque en ligne, accessible avec ton ipod ou peu importe le bidule. Fini les mp3 stockés dans ton disque dur.

    Je trouve que le canvas de base est assez intéressant. Beaucoup de place au développement je l’avoue. tu ne crois pas? moi je le vois bien.