La semaine dernière, Universal Music Group annonçait sa nouvelle structure de prix pour les CDs et vise la vente au détail à 10$ ou moins. Pour ainsi tranquillement étirer la mort du support, la liste des prix suggérés sera de 10$, 9$, 8$, 7$ et 6$ pour un album de UMG aux États-Unis. La date de mise en marché de cette stratégie n’est pas encore dévoilée.
La prochaine étape sera d’offrir plusieurs offres à différents prix qui ressembleront à quelque chose comme ça:
De Base à 5$
Le Standard à 10$
Le Deluxe à 15$
On a récemment croisé cette stratégie avec l’album Belmundo Régal de Radio Radio (voir le texte ici).
Un Album + des gogosses
Le groupe Misteur Valaire de son côté se prépare à lancer son nouvel album avec une stratégie différente. Outre le format (numérique et CD), la pré-vente propose aux acheteurs de recevoir l’album 2 semaines avant sa sortie (en version numérique). C’est miser gros, car le « Forfait CD » à 25$ inclus un CD et la version numérique avant sa sortie. C’est de loin un montant supérieur à celui des CDs sur le marché aujourd’hui. Si on considère le prix d’un CD québécois à 15$, 10$ vont aux 2 semaines « d’exclusivité ».
Finalement aujourd’hui, combien ça vaut un CD?
Pas tellement plus que son prix coûtant, soit autour de 5 $. Je préfère payer 20$ pour un vinyle et la version numérique qui est régulièrement offerte pour ce prix.
Bon texte dude.
« Pour ainsi tranquillement étirer la mort du support »
Bien dit, il serait temps de commencer à trouver une solution prenant en considération l’option numérique. Travaillant chez un disquaire, je peux vous dire que des albums disponible à ce prix ça existe déjà, et des nouveautés. La différence c’est que présentement les disquaires les vendent à perte. Pour les consommateurs cette nouvelle structure apporte peu de différence.