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Des leçons de marketing musical données par Lady Gaga?
M. comment 5 Comments

donnetamusique - lady gaga
Dimanche, à quelques heures des Grammys, j’ai croisé un tweet de Luc Dupont (http://twitter.com/LucDupont) qui dirigeait vers un texte du Wall Street Journal sur Lady Gaga et le nouveau modèle d’affaire de l’industrie de la musique.

Wall Street Journal – The Lessons of Lady Gaga – 29 janvier 2010.

Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la musique, la fille ou bien le succès qui vient avec, il y a quelques leçons à apprendre de ce phénomène.

15,3 millions de chansons vendues légalement sur le web en 2009.
321,5 millions de pièces jouées sur sa page MySpace.
Un contrat 360 qui vous vend du maquillage.

Je ne résumerai pas l’article, mais je vous invite à lire le texte sur ce « full multimédia package ».

Je suis en réflexion.

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  1. C’est quoi ton analyse de la situation?

    Pour ma part, ça me semble être une combinaison efficace de chansons pop de haute qualité, une image de marque hyper léchée, et du gros cash + accès à l’expertise pour aider à pousser et mousser le produit sur toutes les plateformes web.

    Un problème récurent des artistes DIY à mon humble avis, c’est qu’il manque un ou plusieurs de ces 3 éléments :

    -Chansons de haute-qualité qui se démarquent par une personnalité forte, marquée, unique.

    -Image consistante, cohérente avec le genre musical. Seulement comprendre l’immense importance de l’image, et l’accepter, tristement ou pas…

    -La connaissance des technologies de diffusion web, le bidou pour engager de l’expertise de haut niveau.

    L’offre musicale est plus diversifiée que jamais, si un artiste ou groupe songe faire carrière avec son art, il se doit d’être connecté avec la réalité actuelle, et se mettre à jour constamment. L’auditeur que l’artiste essai de rejoindre à un choix immense d’excellente musique, il n’a pas « besoin » de ta musique jusqu’à ce que tu lui prouves le contraire.

    JP Villemure

  2. L’artiste est effectivement un créateur. Cependant, dans un contexte de marchandisation de la culture populaire, l’artiste, son oeuvre et ce qu’il évoque dans les consciences deviennent par extension un « produit culturel ». Du moment que l’artiste offre sa musique sur itunes, qu’il vend des billets de spectacles, qu’il vend des t-shirts et autres bidules, il offre des produits dérivé de sa marque, son image personnelle.

    Si un artiste décide de jouer le jeu du capitalisme il se doit de l’assumer. Lady Gaga est une marque tout comme BMW est une marque, ça peut sembler bien triste, mais c’est la réalité. Tandis que Stefani Germanotta (Lady gaga sans le maquillage) est une créatrice.

    Qu’en penses tu?
    JP Villemure

  3. Que d’excellents points.
    Tsé, je regarde la mise en marché pour Gaga et je trouve que ça ressemble beaucoup à une mise en marché disons pour Coke.
    Bien sur, elle a toute une machine derrière elle pour soulever l’image et elle est backée par un solide budget promotionnel.

    Est-ce que le musicien indépendant peut à un résultat semblable (à plus petite échelle) sans cette machine?

    On s’entend que Stephani Germanotta (la chanteuse acoustique) aurait eu peu de chance de se rendre où elle est.