A chaque semaine, je lis des professionnels et des semi-demis-professionnels prédirent l’avenir de notre consommation musicale. Bien sûr elle changera. Elle a déjà changé. Nombreux sont ceux aujourd’hui à l’aise avec cet outil qu’est l’internet et il est aussi simple de trouver une photo de Lindsay Lohan seins nus qu’un album complet en mp3.
Alors, ils en disent quoi de notre futur proche les pros du domaine?
Ils disent des trucs bien. D’autres moches. D’autre très moche.
Commençons par la mort de l’album. Pas du CD. DE L’ALBUM.
Singles only!
Les consommateurs sont aujourd’hui en mesure d’acheter leurs pièces à l’unité sur Itunes, Amazon, etc. Pourquoi les maisons de disques travailleraient encore d’arrache-pied pour promouvoir et vendre un album si nous ne pouvons achetez que le single? Est-ce que le concept d’album n’était qu’une invention des maisons de disques permettant foutre 12-13 chansons sur un même support et ainsi faire plus d’argent? Lorsque je regarde mes CDs dans le salon, peu nombreux sont les albums que j’ai acheté et auxquels j’attribuerais une note parfaite de 10. Mais de là à vouloir être nourri que par des singles sans concept je ne sais pas. Pas sûr non plus que seulement une chanson peut vendre des billets de spectacle par elle-même. Pour les musiciens je crois que de terminer un CD c’est comme de tourner une page et plusieurs me l’ont même confirmé. Je ne vois pas d’avantage à la mort de l’album sauf peut-être celui de voir un artiste que j’aime bien sortir 20 simples en une année. Je sais pas….
Les abonnements mensuels
Dans un futur très proche, d’autres diront que la consommation de musique sera comme le câble et ta TV. Un forfait mensuel d’entre 10$ et 15$ qui permettrait de télécharger tout ce que tu veux et de le sauvegarder dans ton ordinateur. Ça peut être bien, mais je me demande de quelle manière les artistes vont être rémunérés suite à cette technique. Une fraction du total des revenus des abonnés au forfait « musique »?
Sinon, on parle d’abonnement mensuel sans téléchargement. Un peu comme si tu avais dans ton ordinateur la radio la plus puissante au monde. Trois minutes de publicité aux heures, et un genre de Lastfm pour tout le monde. On parle alors de « zéro possession » au niveau des albums et on se rapproche drôlement d’une écoute de compilation quotidienne. Avons-nous ici un gagnant combiné avec la mort des albums?
Singles+Streaming+Publicités=Future méthode d’écoute????
À suivre…
La seule chose qui pourrait (légèrement) faire revenir la vieille méthode (j’me sens vieux de dire ça) c’est qu’on entend de plus en plus parler d’attaques envers (et PAR) les fournisseurs Internet directement. Ex: http://arstechnica.com/old/content/2007/11/bittorrent-blocking-goes-north-canadian-isp-admits-to-throttling-p2p.ars
Un volet à suivre aussi.