Nous avons tous un rêve. Certains cherchent encore la façon d’y parvenir tandis que d’autres sont maîtres de la planification. La majorité d’entre nous va échouer.
Pas parce que nous ne sommes pas intelligents.
Pas parce que notre offre est inintéressante.
Pas parce que nous manquons de volonté.
Nous allons échouer, car nous manquons de patience.
Nous évaluons mal tout ce qui a à faire. Qu’on parle de 10 000 heures de pratiques pour devenir expert ou bien 10 ans pour connaître le succès, nous cherchons constamment le raccourci. Nous mettrons la clé dans la porte de ce rêve, car finalement, c’est plus de travail que prévu et nous en sommes à se demander si on ne fait pas que le perdre, notre temps.
Ça m’aura pris des années pour avoir mille abonnés à la liste d’envoi.
Ça aura pris trois ans pour que DTM encaisse un chèque.
Ça en aura pris quatre avant d’offrir un produit où l’on doit débourser pour acquérir.
Entre temps, j’ai échoué maintes fois, je me suis fait prendre des différents pièges et j’ai failli peser sur le bouton supprimer plusieurs fois. Majoritairement dans les deux premières années. Ça prend des heures et des heures pour arriver à se connaître, pour trouver sa zone d’expertise. Ça en prend encore plus pour que les gens à l’extérieur laissent entrer nos idées, pour bâtir une confiance.
J’aime croire que tout ceci se calcul en essais et erreurs plutôt qu’en temps.
Peut-être que ça ne prend pas 10 000 heures ou 10 ans pour atteindre un rêve?
Peut-être que ça prend 1000 échecs et qu’il faut être masochiste pour tolérer 1000 échecs.
Une chose est certaine, il est mieux d’échouer 1000 fois avant de réaliser un rêve que d’échouer de réaliser un rêve.
Commençons demain alors, avant de perdre patience.
Ça fait quelques temps que je lis régulièrement tes posts via la « plateforme des musiques actuelles en Alsace ». Souvent, j’y apprends des choses intéressantes.
Mais là, je dois prendre 5 minutes et te dire un gros merci parce que je suis justement en plein dans une période de creux, de doute où le projet n’avance pas malgré les heures qu’on y passe. Une de ces périodes où on est pas loin de cliquer sur supprimer comme tu dis.
Et ça fait un bien fou de te lire. Donc : merci.
Seb.
…Pareil que seb…pinaise…ce bouton me titille sérieusement…