Ça fait dix ans grosso modo que l’industrie de la musique est en crise.
En 2008, elle invite Seth Godin à partager son point de vue sur la réalité du consommateur, la musique et le futur.
Une théorie lors de ce keynote est passée sous le nez de tout le monde:
La courbe de Seinfeld.
Si vous aimez Jerry Seinfeld, vous pouvez regarder son émission à la télévision 2 ou 3 fois par jour, tout à fait gratuitement. Ou si vous aimez Jerry Seinfeld, vous pouvez aller le voir à Las Vegas et débourser 200$ pour une soirée. Il n’y a aucune option à 4$ pour Seinfeld car il n’y a aucun moyen de faire de l’argent à cet endroit. C’est 0$ ou c’est 200$.
Quand on remarque qu’aux yeux des jeunes consommateurs, la musique s’approche dangereusement d’une valeur de 0$, cette courbe s’applique aujourd’hui à la musique. Tout n’est pas noir ou blanc, je suis d’accord, mais ne soyez pas surpris qu’un billet pour Jay-Z au centre Bell dépasse maintenant les 250$ au parterre et que les éditions limitées à prix ridicule s’envolent en un temps record.
Alors, comment travailler si vous êtes dans la courbe de Seinfeld?
Votre musique n’est pas éphémère.
L’expérience est éphémère.
L’éphémère vaut de l’or.
Previous Next