Les bons coups méritent d’être partagés. Les moins bons aussi.
L’histoire tourne beaucoup ici au Québec, mais sachant que 75% d’entre vous sont Européens, je me dois de partager avec vous.
Voici quoi ne pas faire.
À l’automne, quelques journalistes ont reçu des lettres anonymes. Sur la première était écrit « minable » et sur la deuxième, « Je n’arrêterai pas ». La lettre de menace traditionnelle avec lettres découpées et collées. Avant de s’apercevoir que d’autres journalistes étaient aussi visés, certains sont allés voir la police, d’autres ont tout simplement eu la frousse.
Arrivent le moment où nous comprenons que ce sont les médias culturels et chroniqueurs qui sont les gens visés. On flaire la promotion maladroite. Certains disent même qu’ils ne parleront jamais de l’artiste dans leur média.
Hier, un communiqué de presse annonçait le lancement du nouvel album d’Anik Jean. Une chanteuse qui, à une époque faisait la première partie des Rolling Stones à Montréal et qui quelques années plus tard, afin de répliquer à une mauvaise critique du film de son conjoint, comparait les journalistes aux violeurs. Le nouvel album s’appelle Schizophrène, le premier extrait Minable. Le communiqué mentionne que la stratégie était de montrer aux journalistes ce que peuvent ressentir les victimes d’intimidation. Campagne qu’elle considère comme un succès suite à la réaction des «victimes».
Ce qui me fâche le plus est la suite. Si tu es pour déranger, assure-toi d’avoir un call to action impeccable. Malheureusement l’adresse de sa page Facebook inscrite sur le communiqué redirige vers la page d’une jeune fille au même nom. Juste à côté, on peut y lire Twitter. Pas de nom d’utilisateur. Juste Twitter. Je me rends compte qu’Anik a bien un profil Twitter, que son nom n’est pas @twitter et que le jour de l’annonce du nouvel album, des réactions et du mini buzz, elle n’a absolument rien fait sauf souhaiter bonne fête à David Bowie. Depuis hier, c’est le silence. Aucune action n’a été prise suite au lancement de son communiqué et de sa campagne maladroite. Aucune raison n’est bonne de s’effacer le jour d’une annonce.
L’utilisation du « Parlez-en en bien ou parlez-en en mal, mais parlez-en » est logique uniquement lorsque le créateur sous-estime son offre. À défaut d’avoir de la bonne presse, vouloir contrôler la mauvaise est une stratégie qui en dit beaucoup sur la qualité offerte.
Je vous redirige vers le texte d’André Péloquin du Journal Voir, une « victime » de cette stratégie promotionnelle.
Je tiens par le fait même à annoncer qu’il reste que onze places disponibles à la formation que je donnerai le 20 mars pour la SPACQ. Être créatif dans sa mise en marché est son nom et pourrait être offert à madame Jean.
Bonjour !
Bien qu’étant en phase « d’apprentissage » dans la composition de musique, je trouves ton site vraiment très intéressant ! Une pépite qui pourra me servir une fois mes objectifs fixés dans quelques années.
Je viens de télécharger ton tome 2 et vais le dévorer ce week-end !
Excellente continuation et bravo !